dimanche 16 mai 2010


Je souffre. Un peu du temps, des tempêtes, des nuages qui s'infiltrent dans mon coeur.
Je souffre du manque. De l'absence qui s'insinue dans la présence. Je souffre du temps qui passe, vide.
Je souffre de cette impression que mon coeur se serre à chaque souvenir, chaque mot ou sourire.
Je souffre du temps que l'on ne peut plus rattrapé de celui qui fuit, celui que tu vis en t'en accommodant sans trop de mal je vois. De celui qu'on ne peut oublier, dont tu ne parles quasiment jamais.
Je souffre du temps ou je te vois, mais à plus de 10 mètres de moi. Je souffre du temps ou collée à toi, tu songes à des lieux lointains.
Oublier la souffrance, oublier la paix, le chaos règne en moi. Mon esprit, mon coeur,mon corps ne se reconnaissent plus. Ils vivent indépendamment de moi. Je suis entités prisonnière de ceux là.
Je suis esclave de tes yeux. Hypnotisée par tes gestes, je respire ton odeur. Parmi 1000 caresses je ferme les yeux pour t'entendre sourire. Je crois que cette folie qui m'accable n'est pas si rare. Je crois que cette folie, cette souffrance c'est toi. Toi qui a pris possession de moi.
Ja tatonne, je fais le tour du monde pour te rejoindre. Et je me cache, je couvre mon visage de mes mains pour tenter de préserver tous ces sentiments qui sont tiens. Mais la transparence de mon coeur est telle que tout ça ne sert à rien.
Je suis à toi.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire